V 28 juin : Hier soir, nous avons pu dormir sur un parking gardé du port de Tanger-Med, et la nuit fut calme. Ce matin à 8 h, au bureau de la Compagnie Maritime FRS, je valide nos billets de retour "open". Puis c'est le début des formalités vers l'embarquement : d'abord la police (passeports et papiers du véhicule), puis la douane (encore les passeports, ensuite passage du c-car au scanner pour vérifier qu'on ne transporte pas de matières illicites ni de "clandestins". Tout cela a été réalisé assez rapidement car il n'y avait pas grand monde pour cette traversée. Avant l'embarquement, le personnel des quais vérifie les billets et nous dirige vers le quai n° 2. Il est 9 h 30 et le départ est prévu pour 11 h ! Nous en profitons pour faire quelques parties de "Triomino". Quand le bateau arrive, les camions (5 ou 6 je crois) se mettent en position, mais ce sont les voitures qui montent les premières (une quinzaine environ). Le ferry quitte le quai à 11 h 30, la traversée se fait sans encombre sur une mer calme. Nous arrivons à Algeciras vers 13 h, et nous allons nous garer sur un parking de la zone commerciale, en face d'un McDo pour avoir la wifi, ce qui me permet d'ouvrir ce "Carnet 7" que je pourrai peut-être continuer d'alimenter par la suite. Nous profitons de la situation pour visiter des magasins : nous devons remplacer des verres, un seau et une bassine en plastique cassés vers la fin de notre séjour au Maroc.

S 29 juin : Température douce au réveil et légère brume toute la journée (31° à 15 h). Ce matin, courses alimentaires pour la suite du voyage : nous avons toutes sortes de magasins autour de nous. Mais aïe aïe aïe ! Nous n'avons pas les mêmes prix qu'au Maroc et la note est beaucoup plus salée ! De plus, à la station carburants de Carrefour, le gasoil est à 1,209 € et on se demande à quel prix il sera en France !!! (Rappel : au Maroc, il était à 9,7O Dh=0,90 €).

Repas au c-car devant McDo pour écrire la suite du carnet après-midi. Beaucoup de monde et de bruit dans cette zone commerciale, cela nous remet dans l'ambiance du retour ...

D 30 juin : Nous quittons Algeciras sous un ciel gris. Nous ne récupérons le soleil qu'à l'approche de Cadix, que nous avions visité en 2016 avec Nicole et Christian. Tout le trajet se fait sur une autovia (autorote gratuite). A midi, nous faisons halte au N-E de Cadix, à Jerèz de la Frontera (100 km), pour visiter et passer la nuit. En nous approchant du centre-ville, nous apercevons un parking gratuit où il reste de la place : nous y stationnons. Un homme frappe au carreau et nous indique un parking pour c-car à 100 m. Nous nous déplaçons sous ses indications et nous nous y installons. Il nous réclame ensuite 10 €, nous refusons. Il nous dit qu'il en a besoin pour manger. Nous transigeons à 5 €. Il accepte, en nous précisant qu'il surveillera le c-car. Après manger, nous partons à pied à la découverte des quartiers historiques de la ville. Tous les quartiers traversés sont calmes et il y a très peu de circulation, mais le centre, lui, est animé. Les terrasses abritent des espagnols qui mangent ou boivent, et dans les rues, nous croisons des touristes espagnols, italiens et français. Nous visitons l'église St Michel, qui possède un immense chœur en argent. Il était temps qu'on arrive, car on nous demande bientôt de sortir, car c'est la fermeture ! Nous sommes donc inquiets pour la visite de la cathédrale, à 15 mn de là ... Heureusement, la visite étant payante (5,50 € pour les retraités), elle reste ouverte toute la journée. On nous prête un audio-guide en français, qui nous permet une visite complète bien documentée, en 1 heure. Peu de monde dans la cathédrale, visite très zen. En sortant, nous voulons visiter une cave de "Jerès", mais le tarif est prohibitif (de 16 à 29 €, selon les dégustations). Nous ne connaissons toujours pas le goût du "Jerèz" ! ...

De retour au c-car, après le repas, nous sommes fatigués et nous nous couchons à 21 h.

L 1er juillet : Nuit très calme, et réveil à 6 h. Nous décidons de nous lever. Nous déjeunons et nous partons à 8 h, via Sévile et Merida, en direction de Caceres, où je m'étais arrêté avec Guillaume l'an dernier. Mais cette fois-ci, il n'y a qu'un seul c-car sur l'aire à notre arrivée. (280 km sur autovia gratuite + 80 km sur autopista payante 7,8O €).

Nous mangeons, puis jeux de société à l'ombre dans le c-car, car il fait 33° dehors et de toutes façons, rien n'est ouvert avant 15 h 30, de plus, les espagnols ne sortent qu'après 17 H ! Départ à cette heure-là vers le centre historique. Mais en arrivant sur la grande place ... personne d'autre que nous ! Les grandes terrasses des cafés sont désertes, car les cafés sont fermés. Les autres commerces aussi d'ailleurs. Pas de chance : il nous faut du pain pour demain matin. En cherchant dans les rues avoisinantes, nous trouvons une petite supérette ouverte (miracle) et qui plus est, vend du pain (re-miracle). Quelques autres magasins sont aussi ouverts, dont un petit "Décathlon" qui offre la wifi. J'en profite pour vérifier rapidement mon courrier dans la rue, et nous rentrons à l'aire de services. Après le souper, je charge mes photos sur l'ordi. Je les placerai sur le site quand j'aurai une connexion. Ce soir, l'aire est complète.

Ma 2 juillet : Nuit calme et chaude. Le matin, le ciel reste brumeux. Une fois encore, nous décidons de partir tôt pour rouler tant qu'il ne fait pas trop chaud. Comme hier, nous nous relayons à la conduite. Colette commence à prendre de l'assurance au volant et c'est très bien comme cela. Peu de circulation sur l'autoroute, voyage "cool", sous le soleil et la chaleur. Nous passons Salamanque et Valladolid et nous nous stationnons à Palencia, dans la même aire qu'à l'aller, il y a 3 mois ! (210 km). Il fait très chaud. Nous attendons 17 h pour aller faire des courses à vélo à Carrefour, à 2 km. Arrivés sur place, je profite de la connexion Wifi du magasin pour relever mon courrier. Soirée devant la TV, puis coucher malgré les 29° encore à 22 h.

Me 3 juillet : Nuit calme et chaude, se rafraîchissant vers 4-5 h le matin. Nous quittons notre emplacement à 9 h vers Burgos, Vitoria Gasteiz et Behobia, où nous arrivons peu avant 16 h. Bien entendu, c'est une halte "financière" où nous achetons des parfums, quelques bouteilles d'alcool, et des cigarettes pour notre cher voisin.

Nous reprenons l'autoroute (payante en France) vers Bordeaux.

Fin de ce "Carnet 7" et de la traversée de l'Espagne